Tout va bien. On est encore vivants. C'est tout ce qui nous reste. Mais comment on va faire pour la suite? Où sont les modèles économiques pour sauver la planète maintenant?
La Grèce en chute. Mais non, c'est fini la chute- on a déjà atteint le sol. Florence and the Machine dit
Because falling's not the problem
When I'm falling I'm in peace
It's only when I hit the ground
It causes all the grief.
Pendant que la Grèce tombait, tout le monde profitait de la chute -elle a ouvert un parapluie et en profitait (elle regardait le paysage, chantait). Jusqu'à la collision brutale avec le sol. Mary Poppins n'est finalement qu'un mythe.
Ce qui se passe maintenant consiste en un état pitoyable. La Grèce n'arrive plus à lever la tête -une tête qui est déjà découpée du corps d'ailleurs (résultat de la chute). On accepte l'aide financière et le peuple se révolte. On décide de le consulter via un référendum, et Angela-Nic se rendent furieux. Mais que faire alors? Que ferait-il, Périclès? Que proposeraient-ils, Socrate, Aristote et tous ces hommes idéalisés tout au long de l'histoire? Aucune réponse. Personne n'a de réponses satisfaisantes. La question n'est plus "quelle option est la meilleure" mais plutôt "quelle est la moins mauvaise." Triste, non?
Comme vous l'auriez deviné, je n'ai pas de réponse non plus. J'imagine seulement un monde où on pouvait vivre directement des ressources du pays, sans modèles compliqués et interdépendances détruisantes. Je sais que retourner en arrière n'est pas la réponse et ne doit jamais l'être, mais avancer implique une consultation du passé. On pourrait garder les bons traits des modèles antérieurs. A-t-on pas de ressources naturelles suffisantes pour entretenir les habitants? Je sais que c'est bien plus compliqué que ça, mais pourquoi est-il devenu autant compliqué que ça?
Das Leben ist kein Ponyhof, diraient les allemands, mais on pourrait quand-même pouvoir au moins avoir le droit de monter à notre propre cheval, n'est-ce pas?
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